Le compost est le résultat de la décomposition partielle des résidus organiques animaux et surtout végétaux. Un compost très bien fait a une valeur comparable à celle du fumier et est utilisé dans les mêmes conditions. Autrefois, quand les jardiniers pouvaient acheter de fortes quantités de fumier, la fabrication des composts était peu courante. Mais dans les conditions actuelles, les préparations de compost ont leur importance.
Quels matériaux employer ?
Les déchets fermentescibles issus de la maison : BIODECHETS
Les épluchures de légumes et de fruits, filtres à café pleins, coquilles d’œufs, sachets de thé, les restes de repas (riz, pâtes, légumes…) évitez les papiers journaux à cause de l’encre, les gros cartons d’emballage neutre et arracher en plusieurs morceaux sont très appréciés par les lombrics.
Les déchets fermentescibles issus du jardin : DECHETS VERTS
Les fanes de pois ou de haricots, les jeunes branches des haies fraîchement taillées, les herbes de tonte des pelouses, les feuilles tombées. Il est important de ne pas utiliser les mauvaises herbes montées en graines, qui doivent être brûlées, ainsi que les végétaux malades.
Monter le tas progressivement, jour après jour et semaine après semaine, quand les végétaux deviennent plus disponibles. Certains jardiniers pensent que le compost doit être retourné après 3 mois, mais le tas se décomposera bien sans cela. Il sera probablement prêt à être utilisé au bout de 6 mois et il pourra être conservé pendant des années.
Le compost prêt à être utilisé doit ressembler à du terreau, c'est-à-dire être marron foncé ou noir, sans odeur désagréable et ne montrer aucune trace de matériaux de base.
Ne pas l’enfouir trop profondément, mais l’enterrer à la fourche ou avec une houe rotative sur 8 à 10 centimètres de profondeur, ou bien l’appliquer comme paillis à la surface du sol. Les vers de terre y rentreront, aérant ainsi le sol. Le compost évitera le dessèchement du sol et améliorera la couche arable.
Il est bon de rappeler que gérer le stock des matières organiques du sol ne se limite pas à l’apport de compost ou d’autres amendements organiques : Les pratiques culturales ont un impact très important car elles permettent de limiter les pertes de ces matières organiques.
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